Alfred
Stern, Abhandlungen und Aktenstücke zur Geschichte der preußischen Reformzeit
1807-1815 (Leipzig: Duncker & Humblot 1885), 333
Graf St. Marsan an den französischen Minister des Auswärtigen Maret,
Berlin, 18. 8. 1811
 St. Marsan an Maret.
Berlin, 18. August 1811.
- Bericht über eine mit Hardenberg gehabte Unterhaltung. Dieser hat
gesagt, man arbeite daran, den König zur Abreise nach Königsberg zu bewegen, verbreite
Gerüchte, der Untergang der preußischen Monarchie sei beschlossen und hat hinzugefügt:
„Le roi et moi nous
sommes presque les seuls (le comte de Goltz étant absent) qui soyons d’un avis
contraire. Non seulement je n’ajoute pas foi à ces bruits, mais je suis même
d’opinion que la guerre avec la Russie n’aura pas lieu, au moins de si tôt, et
que, dans le cas où elle aura lieu. S. M. l’empereur accepterait
l’alliance du roi. Mais j’avoue cependant ma responsabilité me fait trembler.
Et comment puis-je en ce moment demander le renvoi de tous ceux qui appuient leurs
opinions sur le motif, au moins très spécieux, du plus grand attachement pour le roi et
pour la monarchie?“
Cependant il est très vrai
que M. de Chasot a eu l’ordre de quitter Berlin\1\. Cet officier, ancien commandant de
Berlin au temps de la désertion de Schill, passe pour le chef d’une réunion
qui est une émanation des frères de la vertu sous le nom de société chrétienne dont
l’objet apparent est des oeuvres de bienfaisance. Elle porte le nom de société
chrétienne parce que les juifs en sont exclus, et il est assez singulier que
l’animosité contre les juifs soit un caractère distinctif des sociétés secrètes
allemandes. V. E. aura pu observer combien on s’est étendu contre les décrets
royaux qui admettent les juifs au rang à peu près des autres citoyens dans le mémoire
adressé au roi par les membres du cercle de Lebus, messieurs de Marwitz,
Finkenstein, Massow etc.\2\ …
\1\ Chasot war dem König zum Kommissar in den
Marken mit außerordentlichen Vollmachten vorgeschlagen worden. S. Max Lehmann:
Knesebeck und Schön S. 59; Delbrück: Leben Gneisenau’s 1, 228.
\2\ Er spielt auf die Stelle an, das
„alte, ehrliche, brandenburg’sche Preußen“ werde ein „neumodischer
Judenstaat“ werden.
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