| Eva Rothe, Die Bildnisse Heinrich von Kleists. Mit neuen Dokumenten zu
        Kleists Kriegsgefangenschaft, in: JDSG 5 (1961), 136-186; darin: 181
 Jean Antoine Joseph de Bry an Jean Pelet de la Lozère, Besançon,
        10. 3. 1807
 
 Département
 Du Doubs
 N°. 809 = P. 2.
 14 Mars 1807. 2 ps
 
    Besançon le 10
        Mars 1807. 
  Le
        Préfet du Département du Doubs, 
   Commandant de la
        Légion dhonneur, 
  A
        Monsieur le Conseiller dEtat Chargé du 
  2e arrondissement de la Police
        Générale 
 
   Monsieur le
        Conseiller dEtat Le Sous-Préfet residant à Pontarlier me préfient, daprès lavis qui lui en
        a été donné par le Commandant du fort de Joux, de larrivée en Cette Place de
        trois officiers Prussiens, envoyés dapres les ordres de Mr. le Général de
        Division Gouverneur Général de la Province de Berlin pour y être détenus jusquà
        la Paix. Le Commandant ayant annoncé que ces officiers navoient pas de moyens de
        Subsistance le Sous-Prefet a Pensé que cétoit le cas de les Considerer Comme
        Prisonniers dEtat et de leur allouer Provisoirement lindemnité de 1 fr. 50c. par Jour. dans lincertitude
        où je Suis, Monsieur le Conseiller dEtat, Si cette dépense doit être Supportée
        par le Ministere de la Police ou celui de la Guerre Jai cru devoir vous adresser
        copie de lordre en vertu du quel ils ont été conduits au fort. Permettez que je
        vous prie, en mêmê tems, de me faire Connaitre la détermination qui Sera prise Sur cet
        objet.
 
   Jai
        lhonneur de vous présenter 
  lhommage
        de mes Sentiments respectueux. 
    [Unterschrift.] 
 In einer schwer zu entziffernden Randbemerkung wurde verfügt:
 
 Ce sont des prisonniers de guerre et cest donc au mère. de ce dept.
        à pourvoir a leur dépense. Rapport cf. Cp. et une lettre pour le mère. de la guerre.
 
 Pelet verwaltete im französischen Polizeiministerium im Rang
        eines Conseiller dÈtat das 2. Arrondissement [
], dem auch Fort de Joux
        unterstand. (Hermann F. Weiss,  Funde und Studien zu Heinrich von Kleist [Tübingen
        1984], 107)
 
 
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